Les Réflexes Archaiques


Les réflexes archaïques ou primitifs sont des mouvements automatiques et involontaires, réalisés à la suite d’une stimulation sensorielle motrice (changement de position, stimulation cutanée…)

Chez le nouveau-né

Les réflexes archaïques émergent in utero.

C’est durant sa première année de vie que nous allons principalement observer ces réflexes archaïques chez le nouveau-né, et ce jusqu’à trois ans environ pour certains réflexes.

Chaque réflexe émerge à un moment précis, et ce en réponse à des stimuli sensoriels spécifiques : tactiles, auditifs,proprioceptifs, gustatifs vestibulaires et visuels.


Les réflexes font partie intégrante de notre système nerveux. Ces mouvements que le tout-petit répétera de façon automatique sont essentiels au développement moteur, cognitif et émotionnel de tout individu.


Ce sont les réflexes qui par exemple in utero, permettront au moment de la naissance de guider le fœtus vers la sortie en lui permettant de se tourner de fléchir et tendre ses jambes. Mais également au moment de la naissance, par exemple, avec le réflexe de succion. C’est la répétition de ces mouvements réflexes qui permettront au fur et à mesure que l’enfant grandit de pouvoir passer aux étapes suivantes de son développement.


L’intégration des réflexes archaïques

Chaque réflexe archaïque émerge à un moment précis, se développe et mature jusqu’à s’intégrer (c’est-à-dire s’estomper) dans le système nerveux un autre moment. 

Certains réflexes archaïques seront actifs pendant trois ans pour nous soutenir dans notre système avant de s’intégrer progressivement et ne plus être observables pour laisser la place aux mouvements volontaires intentionnels et aux réflexes posturaux qu’on appelle également réflexes de vie.


À la différence des réflexes archaïques, les réflexes de vie doivent rester actifs de manière équilibrée tout au long de notre vie. Effectivement, nous n’avons pas besoin de penser pour nous tenir debout ou marcher.


L’image de l’arbre de vie correspond à ces deux catégories de réflexes : les réflexes archaïques seraient les racines de cet arbre et les réflexes de vie seraient comme les branches visibles extérieures.


Les réflexes non intégrés

Il est possible que ce processus d’intégration s’interrompe et donc qu’un ou plusieurs réflexes ne s’intègrent pas , (restants donc actifs, visibles) entraînant un parasitage de notre fonctionnement.

Notre corps mettra donc en place des « compensations » pour que les mouvements puissent tout de même se réaliser. Il y aura par conséquent un surcroît de travail pour certaines parties du corps, ce qui engendra fatigue, tension, douleur, difficulté, d’apprentissage, etc.…


En effet, il n’est pas rare de voir dans une classe d’élèves, des enfants s’asseoir sur une jambe pliée sous leurs fesses, tirer la langue lorsqu’ils écrivent, mâchouiller leurs stylos, leurs vêtements, casser les mines de leurs crayons…


Les conséquences possibles de ces réflexes non intégrés


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Grâce à la plasticité cérébrale, il est possible à n’importe quel âge de recréer des connexions permettant au cerveau de travailler de manière optimale.

En effet, il est possible d’évaluer si les réflexes sont intégrés ou non, et de les remodeler par un praticien en réflexes archaïques !